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  • Yolande Harvey

La maquette (et un brin d'histoire)

Presqu’un mois depuis les dernières nouvelles! Le temps passe et nous nous rapprochons de plus en plus du début des travaux.


J’ai presque fini de faire mes démarches pour trouver les entrepreneurs qui vont travailler sur notre projet. Tout une aventure! J’ai dû faire beaucoup de soumissions pour ne pas trop dépasser notre budget initial (le « pas trop » est quand même pas mal!). Les prix peuvent varier énormément d’un entrepreneur à l’autre, parfois du simple au double! Maintenant, j’en suis à l’étape de voir avec eux leur disponibilité pour que tout arrive au bon moment et dans l’ordre des travaux à effectuer. Pour que l’œuvre soit dévoilée le 1er octobre, il faut commencer le travail d’atelier au plus tard la troisième semaine du mois d’août.


Aussi, nous avons terminé la maquette! Pas juste un dessin à l'ordinateur, une vraie de vraie! Moi et Maryse on capote ben raide!! C’est plus beau que beau! Elle nous donne une excellente idée du résultat final. D’autant plus que Maryse va pouvoir l’utiliser pour continuer ses démarches de financement; un outil de plus pour convaincre les gens que notre projet est génial! À ce titre, Maryse a présenté la maquette le 1er juillet à l’ouverture de la Chapelle et toutes les personnes qui étaient présentes ont été éblouies! La semaine suivante, elle l’a aussi présentée à tous les maires de la MRC de D’Autray, qui ont été emballés par le projet. Vous pouvez être vraiment fières et fier!


De son côté, Maryse fait le lien auprès de la SODEC pour avoir l’autorisation de construire notre œuvre sur le site de la Chapelle. Eux aussi trouvent que notre projet est très intéressant. Nous avons eu la bonne nouvelle que tout semblait correct, reste maintenant à remplir certaines formalités d’usage. Je vais passer la parole à Maryse, qui va vous expliquer tout ça :



Coucou, c'est Maryse!

Vous savez, la Chapelle des Cuthbert est très, très vieille. C’est le tout premier temple protestant érigé au

James Cuthbert
James Cuthbert

Québec. Elle a été construite en 1786 par le seigneur James Cuthbert, en mémoire de son épouse décédée subitement l’année précédente. Oui oui, à la base, la Chapelle est un monument funéraire!

Catherine Cuthbert
Catherine Cuthbert

D’ailleurs, Catherine (ladite épouse), y est toujours enterrée. Haaaaaaaan vous vous dites! Attendez d’entendre la suite. Ce sont les archéologues qui ont fait les fouilles au moment de sa grande restauration de 1978 qui ont trouvé ses ossements. Y’a même Monsieur Tessier, le président fondateur de la Corporation du patrimoine de Berthier, qui les a eus dans une boîte en carton dans son salon le temps que les travaux se terminent. C’est spécial han?! Une fois la Chapelle restaurée, une cérémonie a eu lieu et les restes de Catherine ont été replacés là où ils avaient été trouvés, dans le coin nord-ouest de la Chapelle. C’est touchant han?!

Je m’égare…

Les archéologues en pleines fouilles

La Chapelle et son site sont riches en histoires et représentent un symbole identitaire fort pour les gens d’ici, mais aussi pour toutes les québécoises et tous les québécois. Pour cette raison, en 1958, le ministre de la Culture de l’époque a classé la Chapelle et son site. Je veux juste préciser qu’il s’est pas levé un matin en se disant « Tiiiiiiiens! Aujourd’hui, je vais classer cette vieille chapelle décrépite de Berthierville qui date du 18e siècle! » Nenon, tout ça, c’est venu d’un mouvement fort de citoyennes et citoyens engagés dans la protection du patrimoine et passionnés par notre histoire. Mais kessé que ça veut dire ça « classer »? Ça veut dire que la Chapelle et son site sont protégés FOREVAAA en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel. En gros, c’est une reconnaissance formelle de sa valeur et de son importance patrimoniale et en plus, ça assure sa protection et sa mise en valeur pour les générations futures. Vous pouvez consulter sa fiche au Registre du patrimoine culturel en cliquant ici.

Faque, tout ça pour dire que, puisque la Chapelle et son site sont classés, on doit faire venir un archéologue au moment du creusage de la dalle de béton. Cette personne va faire une surveillance des travaux et va superviser l’excavation. Avec l’entrepreneur, on va donc devoir prévoir des temps d’arrêts lors du creusage pour lui permettre de vérifier si des éléments archéologiques se trouvent sur place. Pour ça, on doit faire une demande de permis archéologique au ministère de la Culture et des Communications. C’est le fun han?! Moi je trippe! J'espère qu'ils vont trouver des artefacts du 18e siècle... De retour à Yolande!



Me revoilà!

En terminant, ces dernières semaines, nous avons discuté moi et Maryse de l’exposition qui sera présentée à l’intérieur de la Chapelle pour l’inauguration. Je ne vous en dis pas plus pour le moment, mais ça s’annonce fameux!


La maquette mise en scène là où elle sera installée
La maquette mise en scène là où elle sera installée






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