J’ai récemment entrepris des démarches avec un ingénieur concernant les plans plus détaillés de l’œuvre. On a regardé les menus détails de la structure. Dans l’ensemble, on s’en sort bien! Pour moi, ça veut dire que mon concept ne sera pas trop modifié, yé! Mais, il y a toujours un mais – et je m’en doutais un peu – la jonction entre mon banc et la tige de la feuille est problématique. Cela comporte un espace avec un angle trop aigu dans lequel pourrait se ramasser des débris non désirables, comme des feuilles mortes, mégots de cigarettes, etc., qui resteraient coincés là .
J’ai fait plein de croquis pour contourner ce problème dans l’objectif de garder l’idée d’une autre tige qui partirait de la base mais en conservant cette gracieuse courbe qui se marie si bien avec l’ensemble de l’œuvre. Je n’arrivais pas à trouver de solution. J’étais prête à risquer les débris malencontreux pour conserver mon esthétique quand l’idée me vint de rappeler l’ingénieur pour essayer de voir avec lui s’il aurait une idée de génie. C’est là qu’il me dit : « T’as qu’à mettre un espace de 2 cm entre la tige et ton banc, comme ça ce sera plus facile à nettoyer ». J’aurais dû appeler avant vous me direz!
Avec tout ça, je dois aussi faire en parallèle des démarches auprès de compagnies qui pourraient éventuellement construire et installer l’œuvre. Il y a beaucoup de choses à prendre en compte : la première, le budget, ensuite je dois m’assurer de trouver des gens qui aiment travailler avec les artistes. Ce n’est pas toujours le cas car nous avons des exigences esthétiques élevées et certains trouvent que je suis trop exigeante ou que c’est trop compliqué…
Roland
